La responsabilité sociétale des entreprises (RSE), aussi appelée responsabilité sociale des entreprises, désigne le devoir des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société. Face aux défis environnementaux, sociaux et éthiques, les entreprises sont de plus en plus encouragées à intégrer dans leur stratégie des initiatives alignées avec les enjeux du développement durable. Mais la RSE est-elle une simple démarche volontaire ou une obligation légale pour toutes les entreprises ? Nous répondons à cette question dans cet article, suivez-nous !
En résumé :
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE), aussi appelée responsabilité sociale des entreprises, est définie par la Commission européenne comme « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ». Autrement dit, il s’agit de l’engagement des entreprises à assumer les impacts de leur activité sur la société.
Plus précisément, la RSE, c’est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable.
Par conséquent, une entreprise qui met en place une démarche RSE souhaite :
D’après la norme internationale ISO 26000, la RSE s’articule autour de 7 thématiques centrales, à savoir :
Les 3 piliers fondamentaux de la RSE | |
Pilier | Descriptif |
Le pilier économique | Il se traduit par l’optimisation de la performance économique et l’engagement en faveur des acteurs locaux à travers des partenariats responsables. |
Le pilier social | Il englobe plusieurs aspects comme : – L’amélioration du bien-être des employés ; – L’accès à la formation ; – La santé et la sécurité au travail ; – La diversité et l’inclusion ; – L’égalité des chances. |
Le pilier environnemental | Il comprend des actions telles que : – L’adoption d’énergies renouvelables ou naturelles ; – La réduction de la consommation énergétique ; – La réalisation d’un bilan GES pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ; – La sensibilisation des salariés au recyclage ; – Une meilleure gestion des déchets de l’entreprise ; – La réutilisation de matériaux ; – La limitation de la consommation de papier via la dématérialisation des documents. |
À l’origine, la RSE n’est pas obligatoire ! En effet, elle repose sur une démarche volontaire, ce qui signifie que les entreprises sont libres de décider si et comment elles souhaitent s’engager. À ce propos, la Commission Européenne définissait en 2001 la RSE comme :
« L’intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et à leurs relations avec leurs parties prenantes ».
La RSE a donc initialement pour objectif d’encourager les entreprises à mettre en place certaines mesures visant à limiter les impacts négatifs et contribuer positivement à l’intérêt général.
Cependant, au fil des années, elle s’est progressivement accompagnée d’obligations légales, contraignant ainsi les entreprises à adopter des pratiques responsables.
Bien que la RSE repose initialement sur des engagements volontaires, elle est aujourd’hui encadrée par certaines obligations légales.
Certaines entreprises doivent publier des informations concernant leurs impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance au moyen d’un rapport de durabilité. Cette obligation est encadrée par la CSRD(Corporate Sustainability Reporting Directive) et concerne :
Par ailleurs, les entreprises sont soumises à l’obligation de publier un rapport de durabilité en fonction de leur taille, déterminée par des catégories précises :
Ces catégories d’entreprises sont définies en fonction de seuils spécifiques. Par exemple, les grandes entreprises sont celles qui dépassent deux des trois seuils suivants :
L’obligation de publication d’un état de durabilité est mise en place de manière progressive. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter la notice suivante.
Depuis l’adoption de la loi sur le devoir de vigilance en 2017, les entreprises françaises de plus de 5000 salariés doivent mettre en place un plan de vigilance. Ce plan vise à identifier et à prévenir les risques sociaux et environnementaux tout au long de leur chaîne d’approvisionnement.
Certaines lois imposent des obligations spécifiques aux entreprises en fonction de leur taille et de leur secteur d’activité. Nous pouvons notamment citer :
Toutes ces obligations visent ainsi à renforcer la transparence des entreprises sur leur politique en matière de RSE.
En France, un cadre législatif et réglementaire a été instauré pour prendre en compte la responsabilité sociétale des entreprises.
Le 22 mai 2019, la loi PACTE a été adoptée, et avec elle, plusieurs mesures servant à renforcer la RSE :
Au niveau européen, le Pacte Vert a entraîné une refonte des normes avec l’entrée en vigueur de la directive (UE) 2022/2464, également connue sous le nom de Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD).
Comme vu plus haut, cette directive impose aux entreprises concernées la publication d’un rapport de durabilité qui contient des indicateurs de performance sur les aspects environnements, sociaux et de gouvernance.
Pour mettre en œuvre une démarche RSE au sein de votre entreprise, plusieurs solutions s’offrent à vous :
En tant que dirigeant d’une entreprise, vous pouvez bénéficier des conseils des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI), qui vous guideront étape par étape pour réussir la mise en place de votre démarche RSE.
Ensuite, si vous ignorez les obligations en matière de RSE auxquelles votre entreprise est supposée se conformer, vous pouvez accéder au portail RSE. Ce dernier a pour objectif de créer un chemin unique afin :
Créée en 2013, la plateforme RSE est une plateforme nationale de dialogue et d’élaboration de propositions. Son objectif :
Par mail à l’adresse suivante
service.entreprises@adep.com
Par téléphone au numéro suivant :
Guadeloupe : 0590 38 33 00
Martinique : 0596 61 22 44
Guyane : 0594 25 11 00
La Réunion : 0262 34 03 03
Mayotte : 0269 60 24 88
Métropole : 04 67 30 72 67